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Laurent Le Lann
2 août 2006

Le Parisien

Macintosh_HD_Desktop_Folder_photos_peintures_photos_tableaux_le_parisien L'article du jeudi 27 octobre 2005: Une poignée d'artistes copie les oeuvres du Louvre "L'épouvante des Sabines kidnappées par les Romains, le regard ému d'un vieillard sur un enfant, le sang rouge d'une raie écorchée....Ces expressions et ces couleurs sont-elles réservées aux grands maîtres qui les ont peintes :Poussin, Ghirlandaio et Chardin? Les copiste du Louvre, qui exposent leurs tableaux à la mairie du VIe arrondissement jusqu'à demain, prouvent que rien, même ces toiles légendaires, n'est inimitable. "Retraités passionnées, artistes américains au talent confirmé, étudiants des Beaux-Arts avides d'apprendre les techniques de leurs pères ou peintres décorateurs qui exécutent la commande d'un chatelain .....Ils sont 150 par an à être autorisés par le musée du Louvre à poser leur chevalet ici". explique Maïten de Ferrier, chargée d'encadrer les copistes du Louvre. Même s'il ne s'agit pas de faire des pastiches, les élus sont rares et les débutants y sont exclus. Après avoir envoyé un dossier et passé un entretien, les candidats choisissent le tableau qu'ils peuvent copier pendant trois mois. Pas un jour de plus. Et pour s'assurer que le faux ne se fasse pas passer pour un vrai au prix de millions, tout est fait pour éviter la confusion : "Le recto verso de la toile du copiste est tamponnée d'un timbre indélébile et la toile doit faire le cinquième de plus ou de moins que l'original, explique-t-elle encore. Le chevalet doit être situé à plus d'un mètre de l'original pour qu'il ne tombe pas dessus et en cas de projection de peinture." Une suele oeuvre reste hors d'atteinte : La Joconde. Sauf cas exceptionnel, comme ce japonais qui avait juré se faire hara-kiri s'il ne pouvait la reproduire. Depuis quatre ans, Laurent, 28 ans plisse les yeux sur les portraits de Rembrandt ou Delacroix. A force d'avoir le nez dessus quinze heures par semaines pendant des mois, il a appris à imiter le coup de brosse energique de Delacroix indispensable pour faire un beau ciel. Une touche de noir est le nec plus ultra. "Je copie pour apprendre les techniques des anciens mais aussi pour vendre les toiles, en moyenne à 500€, explique-t-il. Le hic, c'est que les clients se font rares, à part certains riches étrangers qui remarquent nos tableaux au Louvre..." Même parfaite, la copie ne sera toujours qu'une copie. Géraldine Doutriaux."
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