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Laurent Le Lann

14 octobre 2006

Article suite à l'exposition au "Café qui parle"

Macintosh_HD_Desktop_Folder_P1000125 Cet article vient de la dernière parution du Paris-Montmartre
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31 août 2006

Oeil de mer

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14 août 2006

Mon premier abstrait

Macintosh_HD_Desktop_Folder_dossier_sans_titre_pyramide Je me suis enfin lancé dans ce domaine inconnu pour moi. Contrairement à ma façon habituelle de travailler, où je reflechis longuement à ce que je vais faire, j'ai juste pris mon pinceau et j'ai peint sans savoir où j'allais.
3 août 2006

La copie et le faux

Dans l'histoire on a souvent associé ou confondu ces deux pratiques et il arrive encore aujourd'hui, que certains ne sachent pas faire la différence. La copie à la base est une reproduction fidèle d'une oeuvre d'art dont le but premier est d'exercer la maîtrise technique de l'artiste. C'est par cette pratique que l'on peut comprendre la façon de peindre des grands maîtres et tenter de s'en servir pour ses créations. La copie peut aussi laissé un libre choix à l'interprétation. Il est courant que certains copistes apportent leur touche personnelle : par un style différent de celui de l'artiste, par les couleurs employées......C'est aussi l'interprétation qui fait la différence entre une copie et un faux dans des proportions relatives. Pour ma part j'essaye de me rapprocher le plus possible de l'oeuvre originale, mais j'ai conscience que j'ajoute malgré tout ma part d'interprétation. Pour moi le plus important dans un tableau est que les couleurs vibres et que l'ambiance générale soit captée. Les détails ont leur part d'importance surtout pour un tableau d'époque hollandaise du XVIIe mais il faut savoir s'arrêter dans la précision des détails, si dans l'ensemble le tableau paraît terminé et cohérent. Il faut savoir une chose c'est qu'une copie ne sera jamais techniquement identique à l'original. On peut s'en approcher grandement mais l'original aura toujours le dessus. Certains peuvent trouver qu'une copie peut-être plus belle par la fraicheur des couleurs etc.... C'est une question de goût. L'original possède une patine naturelle que la copie bien-sûr n'a pas (même si l'on peut par des glacis en créer une artificiellement). C'est cette patine qui transforme les couleurs et qui bonnifie un tableau comme le temps pour un bon vin. Lorsque l'on fait une copie on doit également se soumettre à une certaine déontologie : d'une part, essayer de changer le format par rapport à l'original et ne pas signer de son nom. Certains copistes signent tout de même leur nom en bas de la copie, c'est leur choix et leur responsabilité. Ca n'est pas gênant lorsque le tableau copié est modialement connu et ne laisse aucun doute sur sa nature de copie, mais c'est plus discutable lorsque l'on signe de son nom, une copie d'un peintre peu connu ou méconnu. Le doute s'installe et on s'approche de la frontière entre la copie et le faux. Chose aussi importante un copiste doit respecter les droits intellectuels de l'artiste qu'il copie. Si l'artiste est vivant, le copiste doit lui demander la permission, si l'artiste est mort, le copiste doit attendre 70 ans après sa mort pour que les droits cèdent. Bien-sûr si l'artiste a une descendance le copiste devra demander l'autorisation aux petits enfants, mais en principe après les 70 ans il n'y a plus de problèmes. Le faux n'est pas une copie mais un tableau original peint à la manière de. et vendu comme étant un original d'un artiste ancien. Des méthodes sont mises en oeuvre pour vieillir artificiellement l'oeuvre dans le but de tromper le plus de gens possible : craquelures, vieillisement du vernis, fausse patine etc... Certains grands faussaires étaient très célébres comme Icilio Federico Joni, un italien excentrique du début du XXe siècle qui lorsqu'il ne faisait pas de fêtes costumés, excellait dans les faux de Vierge à l'Enfant dans le style des peintres siennois. Macintosh_HD_Desktop_Folder_2 Federico Joni, Vierge à l'Enfant (XXe siècle) Un autre faussaire Umberto Giunti (XXe siècle) a peint une Vierge à l'Enfant dans un style très reconnaissable de Botticelli. Macintosh_HD_dossier_peinture_Umbert_Giunti Umberto Giunti, La madone voilée, vers 1930 Certains grands peintres se sont pris au jeu et ont pour ainsi dire cassé la définition du faux et de l'original, comme Salvador Dali qui avec la complicité de certains de ses associés, signait une quantité gigantesque de feuilles blanches servant plus tard à des fausses lithos. Si la litho n'est pas de la main de Dali, la signature est authentique.
3 août 2006

Vos commandes

Si vous souhaitez posséder une copie ou une de mes créations, n'hesitez pas à me contacter sur mon e-mail (l.lelann@free.fr). Vous m'indiquerez ce que vous souhaitez : peintre (pour la copie), format, etc.... et je vous repondrais le plus vite possible avec un ordre de prix. Je travaille exclusivement à l'huile, donc les temps de séchage étant plus longs que l'acrylique, il me faudra environ 3 mois de travail ou peut-être moins. Cela dépend de la demande et de la difficulté. Si vous désirez une copie d'un peintre précis et peu connu, veuillez m'envoyer une reproduction même mauvaise afin que puisse faire des recherches de reproduction de bonne qualité. Si vous souhaitez une copie du Louvre ou du musée d'Orsay, je devrais voir avec le responsable du bureau des copistes pour connaître l'accessibilité du tableau choisi. Il se peut que peindre certains tableaux soit impossible pour diverses raisons (emplacement etc...) propres au musée et dans ce cas je vous recontacterai et nous verrons ensemble d'autres possibilités de tableaux. Pour une de mes créations ou commander un sujet particulier, veuillez me contacter également.
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2 août 2006

Le lieu

Macintosh_HD_Desktop_Folder_EXPO_P1000547 Le salle dans la mairie du 6e a permis d'exposer environ une quarantaine de peintures. C'était assez sombre comme vous pouvez l'imaginer mais pas autant que sur la photo, j'ai juste très mal pris la photo ;p Il manquait quelques projos pour mettre en valeur toutes les peintures, mais l'expo était trés appréciée par tout le monde dans l'ensemble.
2 août 2006

L'expo des copistes

Macintosh_HD_Desktop_Folder_EXPO_P1000544 Voici l'affiche de l'exposition qui s'est tenue à la mairie du 6e arrondissement
2 août 2006

Le Parisien

Macintosh_HD_Desktop_Folder_photos_peintures_photos_tableaux_le_parisien L'article du jeudi 27 octobre 2005: Une poignée d'artistes copie les oeuvres du Louvre "L'épouvante des Sabines kidnappées par les Romains, le regard ému d'un vieillard sur un enfant, le sang rouge d'une raie écorchée....Ces expressions et ces couleurs sont-elles réservées aux grands maîtres qui les ont peintes :Poussin, Ghirlandaio et Chardin? Les copiste du Louvre, qui exposent leurs tableaux à la mairie du VIe arrondissement jusqu'à demain, prouvent que rien, même ces toiles légendaires, n'est inimitable. "Retraités passionnées, artistes américains au talent confirmé, étudiants des Beaux-Arts avides d'apprendre les techniques de leurs pères ou peintres décorateurs qui exécutent la commande d'un chatelain .....Ils sont 150 par an à être autorisés par le musée du Louvre à poser leur chevalet ici". explique Maïten de Ferrier, chargée d'encadrer les copistes du Louvre. Même s'il ne s'agit pas de faire des pastiches, les élus sont rares et les débutants y sont exclus. Après avoir envoyé un dossier et passé un entretien, les candidats choisissent le tableau qu'ils peuvent copier pendant trois mois. Pas un jour de plus. Et pour s'assurer que le faux ne se fasse pas passer pour un vrai au prix de millions, tout est fait pour éviter la confusion : "Le recto verso de la toile du copiste est tamponnée d'un timbre indélébile et la toile doit faire le cinquième de plus ou de moins que l'original, explique-t-elle encore. Le chevalet doit être situé à plus d'un mètre de l'original pour qu'il ne tombe pas dessus et en cas de projection de peinture." Une suele oeuvre reste hors d'atteinte : La Joconde. Sauf cas exceptionnel, comme ce japonais qui avait juré se faire hara-kiri s'il ne pouvait la reproduire. Depuis quatre ans, Laurent, 28 ans plisse les yeux sur les portraits de Rembrandt ou Delacroix. A force d'avoir le nez dessus quinze heures par semaines pendant des mois, il a appris à imiter le coup de brosse energique de Delacroix indispensable pour faire un beau ciel. Une touche de noir est le nec plus ultra. "Je copie pour apprendre les techniques des anciens mais aussi pour vendre les toiles, en moyenne à 500€, explique-t-il. Le hic, c'est que les clients se font rares, à part certains riches étrangers qui remarquent nos tableaux au Louvre..." Même parfaite, la copie ne sera toujours qu'une copie. Géraldine Doutriaux."
2 août 2006

Les Tampons du Louvre

sans_titre_Desktop_Folder_P1000859 L'encre de ces tampons est speciale, elle devient fluorescente sous certaines lumières.
1 août 2006

"L'enchantement de Merlin" d'Edouard Burne-Jones

Macintosh_HD_Desktop_Folder_merlin Il s'agit encore d'une copie d'Edouard Burne-Jones. C'est une huile sur papier Le personnage feminin au premier plan s'appelle Nimue (Viviane). En échange de son amour Merlin lui apprend la magie, mais pendant son sommeil Nimue vole le livre et jette un sort sur Merlin en l'emprisonnant dans l'arbre d'aubepine. Les serpents couronnant la tête de Nimue signifient l'aspect fatal de ce personnage, à la manière d'une Gorgone.
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Laurent Le Lann
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